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Une jeune Bahianaise
Huile sur toile 100 x 100 cm
Nous avions erré dans Salvador tout le jour
Et dans la ville basse nous fîmes quelques détours.
Les magasins fermaient, on tirait les persiennes
Les rues étaient bondées, les façades vilaines.
Les bus circulaient vite, chacun rentrait chez soi
Il devait être cinq ou six heures du soir, je crois.
Nous avions quitté le quartier touristique,
Les maisons rénovées, les églises fantastiques.
Là, les gens s'affairaient à leur vie ordinaire
Ils faisaient quelques courses, prenaient un dernier verre.
Là, point de souvenirs comme au Pelourinho,
Une ambiance un peu triste, il faisait encore chaud.
La lumière descend, on presse un peu le pas
Sur les trottoirs crasseux, beaucoup de papiers gras.
Je remarque au passage une belle silhouette
Une fille pieds nus mais néanmoins coquette
Toute la grâce est là, malgré l'environnement
Une beauté naturelle, discrète au demeurant,
Un joli port de tête, elle défile royale
Elle passe devant les tags qui couvrent les murs sales,
Devant un rideau de fer et de vieilles affiches,
La petite sauvageonne, qui n'est pas bien riche.
Elle ne manque pas de charme avec ses cheveux noirs.
Adieu! Troublante Bahia car nous partons ce soir...